vendredi 21 avril 2006
Envie
C'est ce que Gabrielle a écrit le
vendredi 21 avril 2006 à 00:17
au chapitre vertiges & fantasmagories
Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche
vendredi 21 avril 2006
C'est ce que Gabrielle a écrit le
vendredi 21 avril 2006 à 00:17
au chapitre vertiges & fantasmagories
jeudi 20 avril 2006
Attendre.
L'attendre
M'attendre aussi.
Se nourrir des souvenirs riches d'espérances
Sentir la faim m'envahir
et la soif me mordre.
Attendre et laisser l'envie, parce qu'elle peut s'exposer sans crainte,
devenir besoin.
Étrange liberté de n'avoir aucun enjeu que celui
du plaisir...
Facile et fascinant.
Mais qui ne s'affranchit pas du temps...
Attendre, certes avec appétit ;
Mais attendre, indubitablement.
C'est ce que Gabrielle a écrit le
jeudi 20 avril 2006 à 01:55
au chapitre vertiges & fantasmagories
vendredi 14 avril 2006
Me voilà donc au mitan d'un train, rougissante au milieu de
tous ces gens, repensant à ses mains.
Revivre leur grain, celui si fin de la pulpe qui court
légère et douce le long d'une courbe tendue.
Revivre leur fermeté, celle des doigts qui enserrent le
poignet, celle qui fermera la bouche de cuir, celle du bracelet ou du
collier.
Revivre leur agilité, celle du chemin qu'elles font courir
à la corde le long de mes avant-bras ou de mes reins.
Revivre leur patience, celle qu'elles prennent à ne pas se
hâter, celle dont elles usent pour ouvrir les portes les plus
reculées et celle qu'elles conservent lorsqu'elles les
forcent.
Revivre leur générosité, celle
qu'elles prennent parfois à rassurer. Celle dont font
toujours montre ses mains tant attentives aux soupirs, aux souffles de
plaisir ou de crainte.
Revivre leur force, celle la paume qui s'abat sûre et
claquante sur mon corps apeuré mais gourmand, celle qui
cingle et qui zèbre l'albâtre de
lanières noires et polies, celles qui prennent ce qu'elles
veulent de moi, moi qui ne demande que cela.
A la main chaude, je veux bien jouer. Et à la main courante, je reconnais mon immense culpabilité d'en raffoler.
C'est ce que Gabrielle a écrit le
vendredi 14 avril 2006 à 00:36
au chapitre vertiges & fantasmagories
mercredi 12 avril 2006
C'est ce que Gabrielle a écrit le
mercredi 12 avril 2006 à 01:13
au chapitre vertiges & fantasmagories
lundi 10 avril 2006
Chercher les mots des émotions dont
j'étais en
quête c'est aussi poursuivre la nuit dont on aurait voulu
qu'elle ne prenne fin autant que de vaincre ma pudeur.
Il me faut donc m'efforcer de passer le cap et les coucher sur le
papier aussi inexorablement que je
me suis offerte à ses caresses.
Retrouver un corps encore inconnu et déjà su.
Impatiente mais sans hâte. Sans nulle autre souhait que de ne
rien chercher mais de tout prendre, sans la moindre
hésitation. Prendre les frissons, les ivresses, les
tendresses et les outrages aussi. Ne plus savoir ce que l'on prise le
plus, la douceur où les tourments. Perdre mes esprits et
puis perdre les sens. Aimer le bruit des lanières avant
même d'en aimer l'impact.
Se délecter de ne pouvoir s'y dérober avant de
comprendre que les liens ne me maintiennent. Il m'est
désormais certain que sans eux je ne me serais pas
soustraite un seul instant à la cinglante piqûre
du cuir ou de la main. J'étais bien trop avide pour ne pas
m'y offrir, bien trop gourmande pour ne pas me tendre et abandonner
à la soumission ce corps affamé. Les liens
n'aliènent rien, les liens offrent, les liens exposent. Et
si je les aime tant c'est qu'ils réclament inexorablement
leur part d'offenses autant qu'ils me dédouanent d'implorer
pour recevoir celles-ci. Peu importe que je n'en sois dupe, ils sont la
permission de mon abandon. Celui d'aimer le mal que cela fait, celui de
procurer le bien que trop souvent je fuis. Celui aussi de ne plus rien
attendre de soi, uniquement tournée vers la main de l'autre.
S'oublier et puis quérir.
Et puis les oublier aussi, se passer d'eux, se contenter de la chaleur
et de l'ardeur de deux corps qui se trouvent et qui se
goûtent. Longtemps.
Et puis quand la nuit prend fin, qu'il faut bien se résoudre
à les séparer ces corps avides, et se fondre dans
le moule d'un quotidien convenable, conserver et
savourer à l'insu de tous, un coin de paupière
irrité par l'émeri d'une joue et la
légère éraillure d'un sein
mordillé.
C'est ce que Gabrielle a écrit le
lundi 10 avril 2006 à 01:04
au chapitre procès-verbaux & réalités
dimanche 9 avril 2006
Puisque je me sais dorénavant lue, à moitié fortuitement, à moitié à dessein, il va me falloir renouer avec la lutte pied à pied que je mène contre mon indéfectible pudeur. Écrire ce n'est pas que lâcher des mots crus, c'est se donner plus entièrement encore que dans les nuits où je fuis la lumière. C'est accepter d'ouvrir les yeux quand je les ferme dans un lit, c'est avouer son propre plaisir quand je m'échine si souvent à le fuir.
C'est ce que Gabrielle a écrit le
dimanche 9 avril 2006 à 23:03
au chapitre cadre & contentions
vendredi 7 avril 2006
Je sais qu'il n'y aura dorénavant plus de
tâtonnement et que c'est maintenant que l'on entrera dans le
vif du sujet... Je le sais et l'espère. Ce ne sera donc pas
un tendre souvenir mais moults vertiges à venir.
C'est ce que Gabrielle a écrit le
vendredi 7 avril 2006 à 00:28
au chapitre vertiges & fantasmagories
Page 1 sur 1