« Bonjour Monsieur, je suis Gabrielle »
Que dit-on à un homme à qui l'on a
confié ses plus intimes féeries ?
Comment aborde-t'on celui à qui l'on a
révélé sans même le
connaître les secrets de sa fantasmagorie ?
Comment parvient-on à suffisamment lézarder sa
façade pour accoster les sujets qui nous consument.
Avec des rires ? Avec des sourires ? Avec des soupirs ?
Mais surtout, au delà des mots, des regards et des fards, le
moment qui me défie, me menace et m'invite, c'est celui
où deux éclats de corps se rencontrent. Qu'il
s'agisse de mains qui s'effleurent, de coudes qui se cherchent
où de paumes qui caressent, cette alchimie-ci ne
peut-être pour moi que cauchemar ou vertiges. Au rang de mes
émotions, le contact ne souffre pas la demi-mesure. J'ai
parié sur le vertige. Je peux aussi me tromper.
C'est ce que Gabrielle a écrit le
mercredi 22 mars 2006 à 21:28
au chapitre vertiges & fantasmagories, page #3
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