Quand les mots aussi se ligotent
Quand le péché avoué n'est pas
qu'à moitié pardonné mais parfaitement
loué
Puisque je me sais dorénavant lue, à moitié fortuitement, à moitié à dessein, il va me falloir renouer avec la lutte pied à pied que je mène contre mon indéfectible pudeur. Écrire ce n'est pas que lâcher des mots crus, c'est se donner plus entièrement encore que dans les nuits où je fuis la lumière. C'est accepter d'ouvrir les yeux quand je les ferme dans un lit, c'est avouer son propre plaisir quand je m'échine si souvent à le fuir.
C'est ce que Gabrielle a écrit le
dimanche 9 avril 2006 à 23:03
au chapitre cadre & contentions, page #7
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Commentaires
1. Le dimanche 21 mai 2006 à 22:30, par dorei
Bonjour,
En effet, l'exercice du blog dans nos cas, de mots non dit, de désirs tus, est difficile. Il faut pourtant oser dire à l'inconnu lecteur(ice) le secret de son être.
Au plaisir de vous lire encore.
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