vendredi 2 mai 2008
Quand le brouillard se lève
Un doigt que l'on fait glisser le
long du verre embué.
Un doigt d'abord indécis et puis bientôt
intrépide.
Caressant la vapeur pour mieux la dissiper, un doigt qui le long de la
vitre trace de nouvelles lignes, de nouveaux signes.
Un coin de jour qui se fait.
Un travers que perce une lueur.
Et bientôt une vérité.
Une saveur.
Délicieux vertiges...
C'est ce que Gabrielle a écrit le
vendredi 2 mai 2008 à 12:24
au chapitre pêle-mêle & culbutis