Où Gabrielle pousse la porte du Sultanat...

bougie

Sur la pierre chaude languissaient des femmes, nues pour la plupart, resplendissantes de sueurs et de vapeurs. Recroquevillée quant à moi j'étais. Car l'abandon est un combat où je ne connais qu'un seul vainqueur : mon éminent Sultan. La femme aurait  pu être ma mère. Sa langue m'était aussi inconnue que ses mœurs. Sa main gantée de crin sût pourtant obtenir de moi l'immobilité la plus figée : En suivant les marques qu'il avait tracées sur mon corps elle empruntait dès lors son autorité... celle du Sultan souverain de ma chair et de mes pensées.