Cachot
Les murs qui se dressent.
Plus épais et plus rugueux que jamais.
Où est l'envie de s'y sentir plaquée,
exposée, chevillée et bientôt offerte ?
Où est l'envie de s'y savoir sacrifiée
à l'autel de sa toute-puissance ?
Le noir qui s'étend, qui se répand.
Où sont les bougies ?
Où sont leur flammes aussi chaudes que cruelles ?
Où sont leurs cuisants tourments ?
Eux que l'on redoute tellement mais que, dans ces tenèbres
si épaisses, l'on vient à implorer
obscurément.
Le silence qui grandit, qui s'épanouit.
Où sont les soupirs complices, les aveux ?
Où sont les cris dont on ne sait plus s'ils sont douleurs ou
plaisirs ?
Le silence oppressant qui ronge, qui gangrène les mots.
Le silence qui dévore déjà tout ce
qu'ils signifaient.
Le silence qui ravage au plus profond.
Il n'y a pas de repentir.
Il n'y a pas d'expiation.
Il n'y a plus de plaisir.
Il n'y a plus que l'incompréhension.
Et la peur.
C'est ce que Gabrielle a écrit le
samedi 29 décembre 2007 à 02:04
au chapitre cadre & contentions, page #56
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Commentaires
1. Le samedi 29 décembre 2007 à 21:37, par X
la peur est inutile...
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