dimanche 9 avril 2006
Quand les mots aussi se ligotent
Quand le péché avoué n'est pas
qu'à moitié pardonné mais parfaitement
loué
Puisque je me sais dorénavant lue, à moitié fortuitement, à moitié à dessein, il va me falloir renouer avec la lutte pied à pied que je mène contre mon indéfectible pudeur. Écrire ce n'est pas que lâcher des mots crus, c'est se donner plus entièrement encore que dans les nuits où je fuis la lumière. C'est accepter d'ouvrir les yeux quand je les ferme dans un lit, c'est avouer son propre plaisir quand je m'échine si souvent à le fuir.
C'est ce que Gabrielle a écrit le
dimanche 9 avril 2006 à 23:03
au chapitre cadre & contentions