lundi 28 mai 2007
Frissons et froissements
Froissée, la peau.
Celle qu'au matin une paume ne parvient à lisser.
Cuir contre cuir.
C'est le premier qui a marqué le second.
Froissé le sein qui soupire.
Des doigts l'ont dressé.
Et puis l'ont cueilli.
Froissés les mots qui s'enviennent puis s'enfuient.
Ils sont tapis, encore apeurés d'être en vie,
déjà gourmands d'être envie.
Frissons.
C'est ce que Gabrielle a écrit le
lundi 28 mai 2007 à 02:31
au chapitre pêle-mêle & culbutis