• Ne pas céder.
  • Se reprendre.
  • Ne laisse pas le refus t'envahir, te gouverner.
  • Laisse là ces manœuvres d'évitements.
  • Cesse de penser non.

  • Souviens-toi : tu es à lui.
  • Reprend pied, ne laisse pas le combat t'envahir.
  • Accroche-toi à sa voix,.
  • Prends donc cette main qu'il te tend : prends cet ordre,
  • Repaît toi de cette injonction qu'il t'offre, respire cette inflexion, goûte ce ton qui vient te caresser.


Il n'est pas de plaisir plus trouble, plus profond, que de disparaître, de se fondre dans sa volonté.
S'offrir, tendre son corps si complétement qu'il paraît quémander la douleur.
S'enivrer de son désir, poursuivre la quête d'être sa satisfaction.


Et forte de cela, se maîtriser enfin.
Creuser ses reins dans une supplique martyre pour recevoir la cire que l'on redoute plus que tout.
La cire que l'on hait.
La cire qui me déchire.
La cire qui ne fait de moi que cris, douleurs et pleurs.

Etre à lui ce n'est pas supporter, ce n'est pas subir.
C'est bien au delà de tout cela.
C'est respecter ses ordre et son autorité si intimement que l'on fait plus que s'y soumettre : l'on s'y prête.
On baillonne ses craintes, sa peur et sa douleur pour s'en remettre aveuglément à lui.

La douleur se fait alors jouissance parce qu'elle la preuve la plus aboutie de l'empire qu'il a sur moi, la preuve la plus parfaite que je lui appartiens.